Virginie Basselot
Itinéraire d'une Chef passionnée et déterminée
Chef étoilée du Negresco - Nice
Accompagne les chefs de l'école aux étoiles
Virginie Basselot
MOF, Chef des Cuisines au Negresco* - Nice.
Virginie Basselot
Itinéraire d'une Chef passionnée et déterminée
Chef étoilée du Negresco - Nice
Itinéraire d'une Chef passionnée et déterminée
Virginie Basselot, l’une des figures de la nouvelle génération du paysage gastronomique français, a pris le 1er août 2018 la tête des cuisines de l’hôtel Negresco à Nice. La jeune Chef plusieurs fois primée, est aux commandes du restaurant étoilé le Chantecler, mais aussi de la brasserie la Rotonde, du room-service et des banquets.
Cette rencontre entre l’iconique palace niçois et la jeune femme promet d’être riche en saveurs.
Les concours sont un bon moyen de se challenger et d’échanger avec son entourage , tout en prenant du plaisir
Portrait
La collaboration entre Virginie Basselot et Le Negresco, fait écho à un autre parcours, celui de l’emblématique propriétaire du lieu, Jeanne Augier. Une femme libre, créative et entreprenante, qui comme la Chef a modelé sa vie en fonction de ses envies sans céder aux « on-dit ». L’une a su tenir la barre de son paquebot à la coupole rose, quand l’autre a réussi à se faire une place dans un milieu très compétitif, dans lequel elle a avancé « au feeling, au gré des rencontres. »
Deux vies parallèles qui se recoupent dans un décor baroque, de toiles de maîtres, en face de la baie des Anges. « J’ai tout de suite été séduite par le lieu. Il est rempli d’histoire et atypique, comme j’aime. Je n’ai pas envie de travailler dans une chaîne » explique-t-elle.
Dans l’histoire du palace, c’est la première fois qu’une femme coiffe la toque de Chef. Un défi de taille, mais à la hauteur du talent de Virginie Basselot.
La cuisine, une histoire de famille
La cuisine Virginie la côtoie dès l’enfance, son père étant restaurateur à Pont-l’Evêque.
Elle commence sa formation très jeune par le biais de l’apprentissage, dans sa Normandie natale. À 19 ans, elle décide de rejoindre Paris et entre comme commis dans les cuisines de l’hôtel de Crillon. Au fil des années, elle affine son style pour créer une cuisine qui lui ressemble : « classique, directe et simple ».
Un parcours aux saveurs de l’excellence
En 2003, en tant que sous-chef au sein de l’équipe d’Eric Fréchon et Franck Leroy, elle contribue à l’obtention de la 3ème étoile MICHELIN du restaurant Epicure, de l’hôtel Bristol. En 2012 elle décide de prendre son envol et devient Chef du Saint-James. Un choix de carrière couronné, un an et demie après sa prise de poste, par l’obtention d’une étoile au Guide MICHELIN. « Une grande satisfaction et une incroyable récompense » se souvient-elle. Une consécration qui la pousse à s’inscrire au MOF dans la classe Cuisine Gastronomie 2015. Décorée par Alain Ducasse, elle devient la 2ème chef à porter le col tricolore [1].
Elle quitte ensuite Paris pour Genève, direction les cuisines du Loti, le restaurant de l’hôtel la Réserve.
Le Gault-Millau reconnaît son indiscutable talent et la nomme « cuisinière de l’année 2018 ».
Une envie permanente de se surpasser qui résume son parcours professionnel mais également sa vie personnelle. Quand elle n’est pas derrière les fourneaux, cette passionnée de sport fait de la plongée, de l’équitation, du parachutisme et de la moto !
[1] En 2007 la Chef Andrée Rosier avait été distinguée lors du prestigieux concours
Le goût de la transmission
Virginie Basselot a fait de la rigueur son maître mot et de la transmission sa respiration. Avec ses recettes elle veut avant tout faire plaisir : « ma passion, c’est vraiment la cuisine, pouvoir à travers elle procurer à chaque convive un vrai moment de bonheur. Je ne cherche pas à déstabiliser, mais à rassurer» déclare-t-elle.
En tant que MOF, elle porte une responsabilité « de gardien du patrimoine ».
Dans cette aventure niçoise la proximité avec la mer l’inspire : « Ce n’est pas la même mer que celle de la Normandie, mais je suis aussi née au bord de l’eau. J’aime beaucoup cuisiner le poisson. Je m’imprègne de l’endroit pour composer ma carte constituée de mes plats phares comme le dos de cabillaud au beurre citron mélisse et le tartare de bar et huître."
Des poissons mais aussi des légumes, « une cuisine plus légère que ce que je faisais en Suisse où il y avait beaucoup de fromages et des plats de montagne ».
Celle qui trouve que « le sud est une région magnifique » se dit enchantée par cette expérience niçoise et compte bien faire souffler un vent de fraîcheur et de nouveauté le long de la Promenade des Anglais.